Quatrième de couverture : Diana Bishop, jeune historienne héritière d’une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s’aimer. Quand diana a découvert l’Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d’Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée.
Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d’échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres… en 1590. Un monde d’espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana.
Et à l’inquiétante École de la nuit.
Deborah Harkness est professeur à l’université de Californie du Sud. Best-seller international, Le Livre perdu des sortilèges est en cours d’adaptation cinématographique. Premier roman de l’auteur, il mêle avec brio passion et sensualité, réalisme et fantastique, quête ésotérique et suspense.
Au commencement étaient
l’absence et le désir.
Au commencement étaient
le sang et la peur.
Au commencement était
le livre perdu des sortilèges.

Détails techniques :
552 pages – T2 d’une trilogie
Editeur : Orbit (Septembre 2012)
Prix : 19,90 € (broché), 9,40 € (poche – Livre de Poche), 8,99 € (numérique)
Puis vinrent la fuite et le passé.
Autant j’ai très vite achevé le premier tome intitulé Le Livre Perdu des Sortilèges, autant j’ai traîné pour celui-ci. Non pas qu’il soit inintéressant ou qu’il m’ait ennuyé, loin de là. Disons simplement que la période à laquelle j’ai lu ce livre n’était pas propice aux histoires de cœur, et encore moins d’enfants… (ceux qui me connaissent comprendront).
Ce livre est encore une fois découpé en plusieurs parties : six au total. Je ne les décortiquerai pas toutes, à vous de les découvrir. Sachez cependant que chaque partie est un voyage, un tournant tant géographique que scénaristique, ce qui est loin de me déplaire.
Pour ceux qui ont déjà lu le premier tome de cette trilogie, ce qui suit n’est plus un spoiler : Diana et Matthew sont retournés dans le passé afin de retrouver l’Ashmole 782 mais également pour permettre à Diana d’échapper à la Congrégation actuelle tout en espérant trouver une sorcière capable de l’aider à maîtriser sa magie « renaissante ». Nous voici donc en 1591, dans une Angleterre en pleine chasse aux sorcières et sous le règne de la capricieuse Reine Elisabeth Tudor.
Quoi de mieux pour une historienne que de se retrouver actrice dans un passé que l’on a étudié des années durant ? Je parle ici de Diana, mais cela s’applique également à Deborah Harkness. En tant que professeur d’Histoire, et particulièrement attachée à cette époque, l’auteure nous fait découvrir ce qu’était la vie d’antan au quotidien mais aussi à quoi ressemblait les cours royales de Londres et de Prague. Tous les détails y sont : de la tenue vestimentaire très voyante mais très peu pratique à l’usage de la monnaie locale en passant par l’évolution des langues. Ce sont toutes ces petites choses, comme les descriptions des boutiques et de la nourriture de l’époque, qui m’ont attirée dans ce livre. La manière dont nous vivions quelques siècles plus tôt comparée à aujourd’hui.
Rassurez-vous, l’intrigue est bien présente à travers tous ces détails historiques, de même que les émotions fortes. Car Diana découvrira vite les multiples faces cachées de son bien-aimé vampire. Lui-même va être confronté à son passé, car si les coutumes changent au fil des siècles, la mentalité d’un vampire également. Notre petit couple va traverser des hauts et des bas, retourner à Sept-Tours et rencontrer le père de Matthew.
Alchimie, découvertes scientifiques, magie et perturbations temporelles sont également au rendez-vous. Il est difficile de manier les répercutions temporelles, mais l’auteure s’en sort bien. Quelques chapitres dédiés au présent et à différents points de vue et personnes sont insérés à travers ce volume de façon à tenir le lecteur en haleine. Car tout le monde sait que Diana et Matthew vont devoir revenir dans le présent, mais personne ne sait quand… ni si Diana sera capable d’utiliser ses pouvoirs correctement.
Tout comme pour le premier tome, j’ai beaucoup apprécié les références à des personnages connus. Plus encore de « les rencontrer ». Egalement, je ne sais pas s’il s’agit du traducteur ou non, mais le vouvoiement entre Diana et Matthew a enfin disparu. Quel soulagement !
Par contre, le côté romantique m’a un peu ennuyée. Bien que le sujet soit traité en adulte, avec des problèmes d’adultes et pas d’adolescents comme dans bien des livres, ce n’est pas ce qui m’a attiré dans cette trilogie et ce n’est pas ce que j’en retiens, même si toutes les intrigues tournent autour de ce couple. Ce livre peut être lu à plusieurs niveaux, pour plusieurs trames. À chacun de choisir le fil qu’il préfère suivre.

Ma note : 7 / 10

Une critique de Doris Facciolo précédemment publiée sur la Magie des Mots à cette adresse et sur le blog du Webzine YmaginèreS ici.
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