
Quatrième de couverture : Passer une semaine dans une maison réputée hantée depuis trente ans : telle est la mission confiée au Dr Barrett et à une équipe de spirites par un milliardaire mourant, qui veut savoir si son âme lui survivra. Mission que le parapsychologue s’empresse d’accepter, espérant bien ainsi triompher des « maléfices » et vérifier ses théories scientifiques sur l’existence d’une vie après la mort. Arrivés sur place, les investigateurs se rendent vite compte que le lieu est à la hauteur de sa réputation : résonnant des crimes et des orgies qu’elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semble les attendre. Prête à posséder les audacieux qui oseront pénétrer en son sein…

Richard Matheson est un écrivain et scénariste. Ses genres de prédilection sont la science-fiction et l’épouvante.
Pendant la Deuxième guerre mondiale, il sert dans l’armée américaine en Europe, une expérience qui servira de base à son roman The Beardless Warriors (1960). Démobilisé, il fréquente la Missouri School of Journalism et, après avoir obtenu son diplôme de journalisme, il s’établit en Californie en 1949 et se lance dans l’écriture. Il obtient le succès dès la publication de sa première nouvelle, Le Journal d’un monstre (Born of Man and Woman, 1950).
Ses deux premiers romans, Je suis une légende (I Am Legend, 1954) et L’Homme qui rétrécit (The Shrinking Man, 1956), comptent à présent parmi les classiques du genre de la science-fiction. Ces deux œuvres (adaptées au cinéma) visent toutes deux à montrer le comportement d’un être isolé confronté à une fatalité qu’il désire plus ou moins empêcher. Ce thème, récurrent chez Matheson, est repris dans son roman Le Jeune Homme, la mort et le temps (Bid Time Return, 1975), lui aussi adapté sur grand écran avec Christopher Reeve et Jane Seymour.
En 1978, il écrit Au-delà de nos rêves (What Dreams May Come), dont Vincent Ward tirera en 1988 un film avec Robin Williams en tête d’affiche. Il est même à l’origine du film de Georges Lautner Les Seins de glace, en 1974, puisque c’est de son roman Someone is Bleeding ! (1953) que naît ce très remarquable thriller.
Scénariste de nombreux films de cinéma et de télévision, romancier prolifique, Matheson a mené pendant soixante ans une double carrière d’écrivain et de scénariste, couronnée de succès.
Dans les années 1960 et 1970, il collabore aux grandes séries télévisées : La Quatrième dimension (1959-1964), Star Trek, Night Gallery et, plus tard, à des épisodes d’Alfred Hitchcock présente et Chroniques martiennes.
Il a rédigé, entre autres, le scénario (adapté de l’une de ses nouvelles) de Duel (1971), téléfilm qui lança notamment la carrière de Steven Spielberg. Quarante ans après Duel, Richard Matheson travaillera en 2011 de nouveau avec Steven Spielberg, producteur de Real Steel (2011), adapté d’une de ses nouvelles.
Richard Matheson est également l’auteur de quelque 200 nouvelles tournant essentiellement autour des genres du suspense et du fantastique. Il est mort le 23 juin 2013 à 87 ans.

Détails techniques :
Fantastique / Horreur
Editeur : Viking Press (anglais, 1971) / Albin Michel (1974) / J’ai Lu (1975)
352 pages (poche)
Poche : 7,90 €
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« Certains lecteurs pourraient, sans doute, trouver que ce texte au scénario dense, serré comme un expresso napolitain, manque d’originalité, tant il entre en résonance avec les multiples films de maison hantée tournés au cours des cinquante dernières années.
Ce serait pourtant une erreur d’appréciation formidable car c’est au contraire le présent roman qui a inspiré l’intégralité des films de maison hantée !
La maison des damnés est le roman fondateur du genre, celui sans qui il ne serait sans doute pas devenu ce qu’il est… » Le Tourne Page
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Salvek est le créateur du blog Fantasy au petit-déjeuner. Il y publiait des critiques vidéo excellentes qui m’ont fait découvrir de véritables perles littéraires. Malheureusement, le blog est à l’arrêt depuis quelques années. Il serait cependant dommage d’oublier les conseils de ce libraire passionné et je vais donc partager avec vous quelques-uns d’entre eux.
Une critique de Salvek publiée le 26 février 2012 sur son blog Fantasy au petit-déjeuner à cette adresse.
