Quatrième de couverture : Horreur ! Le dieu pervers, Torak, va s’éveiller ! Belgarath se hâte : il n’est que temps de retrouver l’Orbe d’Aldur, qui peut sauver les hommes de la colère des dieux. De la brumeuse Arendie à la putride Nyissie, patrie des Hommes-Serpents, Belgarath entraîne Garion sur une route semée d’embûches. Garion, le petit paysan qui n’a jamais cru aux sorts, ne sent pas la haine qui le menace, ne comprend pas ces femmes qui se pressent autour de lui : une pour l’instruire, une pour le séduire, une pour le réconcilier avec les pouvoirs dont il ne veut pas… Est-ce lui, l’Enfant de Lumière, le descendant des rois de Riva, qui devra affronter Torak ?
Né en 1931 à Spokane dans l’Etat de Washington, David Eddings obtient une licence d’art, puis une maîtrise de littérature anglaise avant de finalement soutenir son doctorat en 1961. Il est mondialement connu pour ses deux cycles majeurs La Belgariade et La Mallorée qui ont, au même titre que Le Seigneur des anneaux de Tolkien, donné ses codes à ce qu’il est convenu d’appeler la high fantasy. Il est communément admis que Leigh a été sa co-autrice dès son premier roman publié en 1982 Le Pion blanc des présages, premier tome de La Belgariade.

Détails techniques :
Fantasy – T2 de la série intitulée La Belgariade faisant partie du cycle Les Grandes Guerres des dieux
Editeur : Del Rey Books (anglais, 1982) / Pocket (1990) / 12-21 (2020)
416 pages (poche)
Poche : 7,95 € / Numérique : 7,99 €
Cycle Les Grandes Guerres des dieux
(Ordre chronologique de l’histoire)
- Les préquelles
- Belgarath le sorcier : Les Années noires, 1998 ((en) Belgarath the Sorcerer, 1995)
- Belgarath le sorcier : Les Années d’espoir, 1998 ((en) Belgarath the Sorcerer, 1995)
- Polgara la sorcière : Le Temps des souffrances, 1999 ((en) Polgara the Sorceress, 1997)
- Polgara la sorcière : Les Années d’enfance, 1999 ((en) Polgara the Sorceress, 1997)
- La Belgariade – The Belgariad
- Le Pion blanc des présages, 1990 ((en) Pawn of Prophecy, 1982)
- La Reine des sortilèges, 1990 ((en) Queen of Sorcery, 1982)
- Le Gambit du magicien, 1990 ((en) Magician’s Gambit, 1983)
- La Tour des maléfices, 1991 ((en) Castle of Wizardry, 1984)
- La Fin de partie de l’Enchanteur, 1992 ((en) Enchanter’s End Game, 1984)
- La Mallorée – The Malloreon
- Les Gardiens du Ponant, 1992 ((en) Guardians of the West, 1987)
- Le Roi des Murgos, 1993 ((en) King of the Murgos, 1988)
- Le Démon majeur de Karanda, 1993 ((en) Demon Lord of Karanda, 1988)
- La Sorcière de Darshiva, 1994 ((en) Sorceress of Darshiva, 1989)
- La Sibylle de Kell, 1994 ((en) The Seeress of Kell, 1991)
- Le Codex de Riva, 2000 ((en) The Rivan Codex, 1998)
La teneur de l’histoire implique qu’il est déconseillé de lire les préquelles en premier. Les prologues et épilogues des préquelles reprennent en effet l’histoire là où elle s’est terminée à la fin de la Mallorée. L’ordre de lecture recommandé est :
- La Belgariade (les cinq tomes dans l’ordre indiqué ci-dessus)
- La Mallorée (les cinq tomes dans l’ordre indiqué ci-dessus)
- Belgarath le sorcier (les deux tomes dans l’ordre indiqué ci-dessus)
- Polgara la sorcière (les deux tomes dans l’ordre indiqué ci-dessus)
- Le Codex de Riva
(Wikipédia)
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La Reine des Sortilèges est le deuxième tome de la saga de fantasy La Belgariade écrite par David Eddings. Grand classique du genre, il fait suite au Pion Blanc des Présages.
En bref : Le jeune Garion s’est retrouvé embarqué dans une aventure, ce qui n’était pas pour lui déplaire, surtout en compagnie de celui qu’il a toujours connu comme Sire Loup et qui est en fait son grand-père et un puissant magicien. Les choses se sont gâtées pour lui quand il a compris que l’acariâtre tante Pol serait du voyage. Sans compter les repas froids et fatigants, les attaques impromptues et le risque de se faire tuer à tout moment. Ayant déjoué presque par hasard un complot dans le nord glacial, Garion voit sa compagnie se renforcer lors de la recherche de la toute puissante Orbe d’Aldur : un artefact si puissant que même l’orgueilleux dieu Torak en a peur. Garion va progressivement prendre conscience de l’importance de leur quête à mesure que les dangers se multiplient et passer bien plus vite que prévu le cap de l’enfance à l’âge adulte…
« Eddings a créé une saga de grande valeur, où les personnages, bien que souvent façonnés comme des archétypes, ont une profondeur supplémentaire que leur confère le talent de l’auteur. » Elbakin.net

La Reine des Sortilèges est peut-être mon préféré (avec le suivant) des deux pentalogies de David Eddings. Ce n’est plus un tome d’introduction comme le précédent, les mystères commencent à être révélés (mais pas tous d’un coup, il ne faudrait pas abuser) et on commence à bien profiter du caractère bien trempé de nos aventuriers.
Le présent volume va nous faire traverser trois pays totalement différents. En premier, l’Arendie, un pays de chevaliers et de gentes damoiselles comme dans les contes… et déchiré par des querelles intestines au nom de l’amour et de l’honneur. Ces messieurs se révéleront souvent trop obstinément braves et présenteront une menace, tandis que ces dames vont terrifier le jeune Garion. Au grand dam de ce dernier, être de la famille des tout puissants Belgarath et Polgara (Sire Loup et Tante Pol) lui apporte une certaine popularité. Les premières échauffourées de Garion avec la gente féminine sont assez drôles, à son insu !
« La Belgariade, un cycle fantastique et facétieux dans la veine du Seigneur des Anneaux » Télérama
Ensuite, c’est la Tolnedrie : le pays des rapaces conspirateurs. Le Tolnedrain moyen aime l’argent plus que son prochain, et il videra ses poches si nécessaire pour corrompre ou impressionner ses voisins et acquérir plus de pouvoir. À l’aube d’une guerre civile avec le vieil empereur mourant, nos amis doivent traverser le pays. Ils y rencontrent les ennuis habituels bien sûr, mais surtout C’Nedra, demi-dryade et fille de l’empereur. Cette jolie petite peste au caractère de cochon a l’habitude qu’on lui passe ses caprices. En temps normal, elle ne ferait qu’une bouchée de nos aventuriers en les manipulant, mais Polgara est deux fois plus tenace et beaucoup plus imposante, aussi elle va devoir se tenir. Enfin sauf avec Garion, mais bon, il commence à prendre l’habitude…
Dernier pays traversé, la Nyissie est une terre de marécages et de plantes empoisonnées. Ses habitants, dirigés par leur reine immortelle, épouse d’un Dieu, ont longtemps été les ennemis des peuples Aloriens, surtout après avoir assassiné la lignée de Garion. Et évidemment, l’Orbe traverse leur territoire…
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On retrouve dans ce tome les ingrédients habituels qui font le succès de ce cycle : variété de cultures et de peuples, personnages au caractère bien trempé et humour léger. De la high-light fantasy comme on l’aime, une des œuvres fondamentales du genre, particulièrement appréciable si vous débutez dans ce type de lecture. Pourtant, malgré la légèreté du ton, quelques événements bien plus sombres laissent présager une montée en puissance par la suite. Notamment Garion qui émerge progressivement du carcan protecteur de sa famille de sorciers pour agir par lui-même et prendre ses responsabilités (et faire ses erreurs !).
Une critique de Cluric