Quatrième de couverture : Angleterre, début du XXe siècle. Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d’organiser sa succession. À Crythin Gifford, village où Kipps pose ses valises, les habitants lui battent froid dès qu’il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu’île uniquement accessible à marée basse. Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongée par une terrible maladie. Il l’aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s’éclipse avant qu’il ait le temps de lui parler… Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu’il s’y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison… Comme il l’apprendra peu à peu, une malédiction plane sur ces lieux…
Susan Hill est née en Angleterre en 1942. Romancière populaire (auteur notamment du célèbre Je suis le seigneur du château), écrivain pour enfants, auteur dramatique, journaliste, elle n’a jamais cessé d’écrire. Avec les enquêtes de Simon Serrailler (Meurtres à Lafferton, Où rôdent les hommes, Au risque des ténèbres, La mort a ses habitudes et Des ombres dans la nuit), elle s’est imposée dans le monde du polar.

Détails techniques :
Fantastique / Terreur
Editeur : Hamish Hamilton (anglais, 1983) / L’Archipel (2012)
224 pages (broché)
Numérique : 14,99 €

Faisons abstraction de l’adaptation cinématographique (médiocre) sortie en 2012, et attardons-nous un moment sur ce petit roman gothique.
Le film ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, il m’avait même déçue. J’ai pourtant dû attendre 7 ans pour que le roman originel soit réédité. Les fantômes, c’est un peu la marque de fabrique de Susan Hill. Ses romans s’inscrivent dans le genre gothique et fantastique et La Dame en Noir en est l’exemple type. Il y a quelques années, j’avais adoré ma lecture de La Main de la nuit qui était aussi dans le même registre.
Ici, nous faisons connaissance avec Arthur, un jeune clerc de notaire, investi d’une mission qui marquera sa vie à jamais. Arthur doit se rendre au fin fond de la campagne anglaise pour régler une affaire d’héritage. Mais le lieu, à première vue cosy et agréable, va se révéler le théâtre d’évènements étranges et même terribles. Arthur va-t-il pouvoir garder sa raison même après avoir vu et vécu toutes ces choses ?
Bien que l’effet de surprise soit un peu gâché par le visionnage antérieur du film, l’ambiance lugubre de la demeure et des marais qui l’entourent est palpable, vraiment saisissante. Arthur fait preuve d’un courage sans borne et nous entraine avec lui dans ce cadre angoissant, mais pas horrifique pour autant.
En moins de 200 pages, Susan Hill parvient à nous coller quelques petits frissons. La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre est sa fin très abrupte.
Une critique d’Elamia publiée le 30 janvier 2020 sur Babelio à cette adresse.
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