Quatrième de couverture : Un jour qu’il est poursuivi par de féroces Apaches, John Carter, ancien officier sudiste, trouve refuge dans une grotte où il est pris de somnolence… et se réveille dans une contrée étrange où l’herbe est rouge, la pesanteur différente, le paysage insolite : il est sur Mars, et une série d’aventures extraordinaires l’attend.
Mars est alors une planète moribonde aux mers asséchées, à la faune et à la flore riches et variées, où l’air est une denrée précieuse, une société décadente déchirée par des conflits permanents entre les différentes races qui la composent, un monde brutal régi par des superstitions séculaires, où les épées côtoient les aéronefs.
John Carter va multiplier les rencontres les plus incroyables, affronter d’innombrables dangers, déjouer les pires trahisons et trouver l’amour dans les bras d’une belle princesse martienne.
Avec John Carter et Le Cycle de Mars, Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, a fortement contribué à jeter les bases de la science-fiction contemporaine et a exercé une influence considérable sur toute une génération d’auteurs aujourd’hui classiques, de Robert Heinlein à Michael Moorcock en passant par Arthur C. Clarke ou Ray Bradbury.



Détails techniques :
Science-fiction / Space Fantasy – Cycle de Mars
Editeur : Omnibus (2013) en 2 tomes (948 et 992 pages)
Malheureusement plus édité mais trouvable en occasion…
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 10 disponibles à l’unité chez PRNG Editions (broché et numérique).

Il est à noter que l’édition Omnibus du Cycle de Mars ne propose que les dix premiers tomes. Il manque le onzième, John Carter de Mars, recueil de 2 nouvelles, John Carter and the Giant of Mars, écrite par John « Jack » Coleman Burroughs, fils de E.R. Burroughs qui aurait revu et finalisé l’histoire, et Skeleton Men of Jupiter. Les nouvelles ont été initialement publiées dans un Big Little Book de Western Publishing en 1940 (pour John Carter and the Giant of Mars) et dans Amazing Stories en 1943 (pour Skeleton Men of Jupiter), puis en un volume en 1964 par Edgar Rice Burroughs, Inc. (c’est-à-dire après le décès de Edgar Rice Burroughs – source : Wikipédia).

On connaît l’écrivain Edgar Rice Burroughs pour son œuvre principale : Tarzan. Né en 1875, on lui prête pourtant d’avoir inspiré des univers de science-fiction tels que Dune ou La Guerre des Étoiles. Tant et si bien qu’un cratère de la planète Mars porte son nom. Si cela peut sembler étrange de prime abord, il n’en est rien. En effet, E. R. Burroughs a aussi connu le succès avec de nombreux romans de science-fiction parmi lesquels on retiendra Le Cycle de Mars.
L’écrivain à l’imaginaire prolifique donna vie à un personnage que certains d’entre vous ont sans doute découvert avec le film John Carter. John est un gentleman du sud des États-Unis. Si l’on ne sait rien de son enfance, on apprend qu’il servit dans la cavalerie de l’armée sudiste lors de la Guerre de Sécession. Par la suite, il fut homme d’affaires à la tête d’une prospère entreprise minière. Mais la vie lui réservait un destin exceptionnel.
Lors d’une rixe avec des Indiens, John se retrouve acculé dans une grotte où il perd connaissance. À son réveil, il se trouve dans une autre caverne, sur un monde étrange n’ayant plus rien à voir avec le désert américain. On y découvre d’immenses cités en ruine, vestiges d’une gloire oubliée, de vastes océans asséchés et tapissés d’une étrange mousse rouge. Au fil de ses errances, John apprend que ce monde se nomme Barsoom. Ces terres arides sillonnées de canaux sont peuplées d’hommes à la peau rouge divisés en plusieurs cités-États. Le lit des anciens océans est devenu le territoire de tribus d’humanoïdes verts dotés de quatre bras et de défenses. Tous ces peuples partagent un net penchant pour la guerre ainsi qu’une totale ignorance de l’histoire de leur planète. Un passé pas tout à fait révolu et dont les merveilles parsèment les aventures de John Carter. Car ce dernier devient ici mercenaire puis seigneur de guerre. En effet, sa morphologie terrienne lui confère une force hors du commun lui permettant de s’imposer par l’épée avec un cran à toute épreuve…
Mais n’en disons pas plus.
Le Cycle de Mars, aux éditions Omnibus, regroupe 8 romans et deux recueils de nouvelles au fil desquels John Carter vivra aventures, guerres et quêtes toutes plus épiques les unes que les autres. Le style est agréable à lire mais ce qui marque le plus, c’est l’imaginaire de l’auteur. En effet, E. R. Burroughs avait, avec les connaissances de son temps, imaginé des fusils au radium, des navires volants, les canaux de Mars et leurs fermes perchées au sommet d’énormes vérins. Il avait même été jusqu’à imaginer la terraformation ayant sauvé ce monde mourant qu’était Mars, nommé Barsoom par ses habitants.
Si les personnages sont un peu manichéens, l’univers est des plus plaisants et a très bien vieilli. On comprend alors pourquoi réalisateurs et créateurs de jeux souhaitent en faire des adaptations.
Les océans asséchés de Barsoom et les cités hantées de singes blancs vous emporteront sans coup férir loin de ce confinement qui s’éternise (NdlR : cette critique a en effet été rédigée durant le confinement de 2020 dû à la crise du Covid-19).
Ma note :
Une critique de Genkis publiée en 2020 dans l’Hebdo Le Poher, avec leur aimable autorisation.

quelques couvertures & illustrations…



























































