Critique : « Homeland of the Dead », de Craig DiLouie

Quatrième de couverture :  La compagnie Charlie pensait avoir survécu à l’enfer en Irak, mais c’est chez eux, aux États-Unis, que ces soldats vont prendre conscience du véritable sens de ce mot. Un nouveau virus infecte des millions d’individus autour du globe. Les États-Unis déclarent l’état d’urgence et rapatrient leurs forces militaires pour protéger les hôpitaux et les centres vitaux du pays. Les victimes saturent les services de santé, et lorsque le nombre d’infectés devient tel que plus rien ne peut les arrêter, l’apocalypse s’abat sur Terre. Voici l’histoire des hommes qui vont tenter de sauver notre monde.

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Craig DiLouie travaille en freelance en tant que consultant en marketing et rédacteur technique. Il réside à Calgary, dans la province de l’Alberta, au Canada. Il a écrit quatre romans dont Homeland of the Dead, paru chez Eclipse, quatre œuvres non-fictionnelles et des centaines d’articles pour des magazines, des livres et des sites web.

Action sanglante sans temps mort.
Un premier roman de l’auteur dans l’univers zombie.

Nous nous retrouvons immergés dans la deuxième section de la Charly Company de la sixième division d’infanterie, j’abrège l’appartenance totale, 40 hommes surnommés les Crazy Eights et appelés en renfort pour sécuriser un hôpital new-yorkais au début de l’épidémie du virus Lyssa HK. Un virus présenté au début comme mortel à environ 5% (soit deux fois plus que la grippe espagnole de 1918) et entraînant pour quelques cas une rage paranoïaque. La situation est sous contrôle ? Bien sûr que non. Les chiens enragés, les fêlés (ainsi appellera-t-on les infectés) vont se propager à vitesse exponentielle. Moyen de contamination : la morsure.
Nos Crazy Eights vont devoir s’adapter, se regrouper (au sein de la Charly Company, 250 hommes), tout en continuant à obéir aux ordres d’une hiérarchie de plus en plus absente à la radio. Survivre et accomplir une ultime mission parmi les millions d’infectés de Manhattan, secourir un groupe de scientifiques qui pourraient bien détenir la solution au « léger » problème qui préoccupe l’humanité entière.

Même si l’on entend que l’infection est mondiale, on a ici une version très locale de l’action à la Chroniques de l’Armageddon plus qu’à la World War Z.
Vous l’aurez compris, c’est de la SF zombiesque militaire militariste. Même si on n’est pas dans la caricature totale des super soldats sans peur et sans reproche (quelques états d’âme, suicides et rébellions viendront adoucir leur caractère de héros), le livre est totalement centré sur l’action militaire.
Et vous en aurez pour votre argent. De l’action, il y a en a à toutes les pages, facilitée cette fois par le fait qu’on a à faire à des « zombies » vivants, donc plus facilement éliminables mais en nombre. En grand nombre.

Est-ce la fin du monde ? On ne sait pas. L’armée n’a pas donné de directives en ce sens.
Un bon moment d’action.

Note : 8 sur 10.

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