Critique : « Apprendre, si par bonheur », de Becky Chambers

Quatrième de couverture : Un groupe de quatre astronautes partis explorer des planètes susceptibles d’abriter la vie : hommes et femmes, trans, asexuels, fragiles, déterminés, ouverts et humains, ils représentent la Terre dans sa complexité.

Au fil des ans et des atterrissages, ils découvrent des animaux étranges, de « simples » bactéries, et les dilemmes éthiques de l’explorateur bienveillant mais forcément intrusif.
Observer, c’est influencer. Exister, c’est agir.

Il faut savoir jusqu’où aller trop loin ; pour rencontrer l’Autre, il faut le mettre en danger.

Becky Chambers a vécu en Islande et en Écosse avant de s’installer dans le nord de la Californie où elle y élève des abeilles.

En trois romans, elle a été trois fois finaliste du prix Hugo, deux fois du prix Arthur C. Clarke, une fois du prix Locus. Ella a obtenu le prix Julia Verlanger en 2017 pour L’Espace d’un an et Libration.

Détails techniques :

Science-fiction / novella

Editeur : Hodder & Stoughton (2019) / L’Atalante (2020)

144 pages (broché) : 13,50 € / Numérique : 6,99 €

Captivant et… beau.

La vie extraterrestre existe. Quatre astronautes naviguent de planète en planète pour l’étudier dans une atmosphère douce, intelligente… Belle.

Eh bien voilà, je rejoins l’innombrable cohorte de ceux qui ont adoré leur lecture. Tout comme pour son premier roman (L’espace d’un an), l’impression, la sensation qui se dégage de notre lecture, c’est : on s’y sent bien. L’auteure aborde avec intelligence de nombreux thèmes, avec un réalisme scientifique tout à fait honorable, de façon non anxiogène, mais sans angélisme pour autant. Tout en étant un roman court (150 pages), on y croise du space opera, du post-apocalyptique, de la hard science, mais à des années-lumière des dystopies en vogue.

Une SF humaniste, intimiste. Superbe.

Note : 10 sur 10.

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