Critique : « Lord Démon », de Roger Zelazny & Jane Lindskold

Quatrième de couverture : Kai Wren, le souffleur de verre, coule des jours paisibles dans sa bouteille, jusqu’à ce que son fidèle serviteur O’Keefe soit assassiné par six démons mineurs. Kai Wren, aussi connu sous le nom de Lord Démon, l’Exterminateur de dieux, décide alors de quitter son vaste domaine pour enquêter sur ce meurtre et se venger. Il ne tardera pas à se rendre compte que même si les guerres entre dieux et démons ont pris fin depuis des siècles, de vieilles rancœurs subsistent. Certains démons ont même décidé de reconquérir la Terre.
Dans le flot des trahisons et des intrigues inhérentes à cette reconquête, Kai Wren découvrira qui sont ses véritables ennemis.


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Roger Zelazny (1937-1995) a débuté sa carrière d’écrivain en 1962, publiant ses premiers textes dans le magazine Amazing Stories. La parution de son premier roman, Toi l’immortel, est saluée en 1965 par un prix Hugo, obtenu ex æquo avec Dune de Frank Herbert. Zelazny reçoit dès lors une multitude de récompenses prestigieuses, saluant la reconnaissance critique de son œuvre. Mais c’est surtout avec la publication de son œuvre majeure, Le cycle des princes d’Ambre, récit d’univers parallèles qui comporte dix volumes et de nombreux produits dérivés, que l’auteur rencontrera un immense succès public.
L’œuvre de Roger Zelazny s’appuie sur les mythologies traditionnelles (hindoue, égyptienne, amérindienne, celte…) pour explorer les thèmes de l’immortalité et de l’accession au statut divin. Il est également l’auteur, entre autres, de 24 vues du Mont Fuji, par Hokusai, Route 666 et de Seigneurs de lumière. Zelazny meurt en 1995, à l’âge de 58 ans, d’une insuffisance rénale faisant suite à un cancer du côlon. Il vit alors en colocation avec l’auteur Jane Lindskold, avec qui il entretient une forte amitié. Peu avant son décès, il lui demande de terminer deux de ses romans inachevés : Donnerjack, qu’elle fait publier en 1997, et Lord Demon, qui est édité en 1999.

J’ai beaucoup aimé… En lisant l’avis de Relax67, je me suis rendu compte que, finalement, je n’ai vraiment pas lu grand-chose de Zelazny. Et la moitié de ce que j’ai lu, c’était il y a 25/30 ans, donc je n’en ai plus trop de souvenirs. Du coup, je suis peut-être moins exigeante, et j’ai vraiment bien aimé cette aventure chinoisante, avec dragons inside !
J’apprécie presque toujours les reprises de mythes et mythologies divers et variés par les auteurs, d’où mon engouement pour ce genre de bouquins.
C’est bien écrit, je ne sais où commence Lindskold et où s’arrête Zelazny dans ce roman posthume, mais toujours est-il que je ne me suis pas ennuyée une minute, et j’ai même plutôt rigolé à la fin quand ils vont chercher le Marcheur, ça m’a rappelé un des derniers tomes de Krän (le barbare), certes c’est potache et ça rase les pâquerettes, mais ça m’a fait rigoler quand même, vu que c’est moi qui paume les chaussettes à la maison ! Le livre est léger dans son ensemble, vraiment très agréable à lire.
Bref, je suis pas loin du coup de coeur, il me manque peut-être un peu de développement des personnages qui sont, somme toute, très superficiellement abordés, même si c’est écrit en « je ». Cependant, ces personnages sont attachants. C’est un livre d’action multi-dimensions qui fait bien rêver…

Note : 8 sur 10.

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