Critique : « Un Pont sur la brume », de Kij Johnson

Quatrième de couverture : Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie : un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cents mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité… Par-delà le pont… l’abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle.

« La production littéraire de Kij Johnson est généralement formidable; ici, elle plane très haut, à mi-chemin entre la science-fiction et la fantasy. » Ken Liu

Née à Harlan, dans l’Iowa, en 1960, Kij Johnson est l’auteure de deux romans et d’une cinquantaine de nouvelles et novellas. Si aujourd’hui elle partage son temps entre ses activités de romancière et les cours d’écriture qu’elle dispense à l’Université du Kansas, elle fut longtemps éditrice (chez Tor Books, Dark Horse Comics ou TSR, chez qui elle dirigea quantité de modules pour la gamme Advanced Dungeons & Dragons), après avoir été libraire indépendante, éditrice de mots croisés cryptiques, responsable publicitaire pour une radio locale ou encore serveuse dans un strip bar…

Détails techniques :

Science-fiction / Fantasy – novella

Editeur : Magazine Asimov’s Science Fiction (anglais, 2011) / Bélial’ , coll. Une Heure-Lumière (2016)

140 pages (broché) – 9,90 € / Numérique : 3,99 €

A obtenu les prix :
Grand Prix de l’Imaginaire, Nouvelle étrangère, 2017
Hugo, Novella / Court roman, 2012
Nebula, Novella / Court roman, 2011
Asimov’s (prix des lecteurs), Novella / Court roman, 2012

Un pont, des prix.
Hugo, Nebula, Asimov’s 2012 du meilleur roman court et grand prix de l’imaginaire 2017.

Un empire, fantasy de type médiéval séparé en deux par un fleuve d’une brume mystérieuse et dangereuse que seuls quelques téméraires passeurs savent traverser en bateau pour relier est et ouest.
Kit est dépêché à Procheville pour reprendre la construction d’un pont. 400 mètres à traverser sans pilier intermédiaire. L’affaire de 4 ou 5 ans.

C’est Les piliers de la terre en 80 pages (au lieu de 1000) et sans les coups bas, les multiples et incessants bonds et rebondissements.
Vous n’aurez pas d’explications sur le monde et sa brume. Elle est. Point. Vous n’aurez pas de longues tirades sur le background et les personnages. Vous aurez une lecture linéaire, dans une atmosphère cotonneuse (j’ai piqué le terme à un autre, mais je le trouve tout à fait adéquat), sans grande envolée, sans coups d’éclat mais une belle histoire de vie, de construction et d’amour. Amour de son métier, amour des gens. 80 presque trop courtes pages, mais 80 pages bien remplies et se suffisant à elles-mêmes. Pas d’arrière-goût de manque ou d’impression d’inachevé.

Quelques agréables minutes de lecture. Il serait dommage de passer à côté de de ce petit récit.

Ma note :

Note : 9 sur 10.

Une critique de Fnitter publiée le 30 novembre 2017 sur Babelio  à cette adresse.

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