Critique : « Carrie », de Stephen King

Quatrième de couverture : Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau !

Stephen Edwin King est un écrivain né à Portland dans le Maine.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il étudie la littérature à l’Université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.

Il a publié Carrie, son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l’horreur mais a également écrit des livres relevant d’autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent Shining (1977), Misery (1987), Christine (1984), Ça (1988) ou encore La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle Le Cinquième Quart (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d’écriture…

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle La Tour sombre.

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l’association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de « grand master ». Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker. Il publie en 2009 Dôme.

Ses derniers romans sont 22/11/63 (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), Joyland (2013), l’histoire d’un tueur en série sévissant dans les parcs d’attractions, et Docteur Sleep (2013), la suite tant attendue de Shining, les livres de la trilogie Bill Hodges dont Mr Mercedes (2014) et ses suites Carnets noirs (2015) et Fin de ronde (2016), font partie, ainsi que L’Outsider (2019).

En 2017, il a publié Sleeping Beauties, livre écrit à 4 mains avec son fils Owen .

Stephen King vit avec sa femme, l’écrivain Tabitha King (1949), qu’il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.

Site officiel : http://stephenking.com/

Détails techniques :

Fantastique / Terreur

Editeur : Doubleday (anglais, 1974) / Gallimard (1976) / J’ai Lu (1978) / Albin Michel (1994) / Livre de Poche (2010)

288 pages (poche)
Poche : 7,90 € / Numérique : 6,99 €

Curieux de lire le livre après avoir vu le film au moins 3 fois. Et, comme souvent, j’ai de beaucoup plus apprécié le livre. Plutôt que la linéarité chronologique du film, les citations du rapport d’enquête, du livre d’une survivante et des études sur la télékinésie ralentissent la montée de tension, mais permettent par contre de fouiller le phénomène, de mettre en évidence l’aveuglement volontaire des autorités et de mieux saisir la dynamique des acteurs de la très mauvaise blague qui déclenche tout. Quant à Carrie elle-même, j’ai mieux ressenti l’oppression maladive de sa mère et l’ambivalence de ses sentiments vis-à-vis du monde extérieur. Et que King dénonce, déjà à cette époque, l’intimidation et le harcèlement en milieu scolaire dénote une belle anticipation vu l’acuité de ces thèmes de nos jours. Bref, j’ai passé un bon moment !

Ma note :

Note : 8 sur 10.

Une critique d’Errant publiée le 10 janvier 2016 sur Babelio  à cette adresse.

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