Critique : « Dead Zone », de Stephen King

Quatrième de couverture : Greg Stillson, candidat à la Maison-Blanche, est un fou criminel, grand admirateur de Hitler et d’autres maniaques de l’extermination. Quand il sera élu, ce sera l’Apocalypse. Un seul homme le sait : John Smith, car il est doué d’un étrange pouvoir qui lui attire pas mal d’ennuis, il devine l’avenir. Il n’y a rien de réjouissant à cela. Il peut prévoir les accidents, les catastrophes, les hécatombes. On ne le croit pas, ou alors on le croit trop.


John Smith n’a encore rien dit de ses prémonitions. Pourtant, le candidat à la présidence des Etats-Unis est un dément. Que fera John Smith pour son pays ?

Stephen Edwin King est un écrivain né à Portland dans le Maine.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il étudie la littérature à l’Université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.

Il a publié Carrie, son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l’horreur mais a également écrit des livres relevant d’autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent Shining (1977), Misery (1987), Christine (1984), Ça (1988) ou encore La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle Le Cinquième Quart (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d’écriture…

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle La Tour sombre.

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l’association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de « grand master ». Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker. Il publie en 2009 Dôme.

Ses derniers romans sont 22/11/63 (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), Joyland (2013), l’histoire d’un tueur en série sévissant dans les parcs d’attractions, et Docteur Sleep (2013), la suite tant attendue de Shining, les livres de la trilogie Bill Hodges dont Mr Mercedes (2014) et ses suites Carnets noirs (2015) et Fin de ronde (2016), font partie, ainsi que L’Outsider (2019).

En 2017, il a publié Sleeping Beauties, livre écrit à 4 mains avec son fils Owen.

Stephen King vit avec sa femme, l’écrivain Tabitha King (1949), qu’il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.

Site officiel : http://stephenking.com/

Détails techniques :

Fantastique / Thriller

Editeur : Viking (anglais, 1979) / Jean-Claude Lattès (sous le titre L’Accident, 1983) / Livre de Poche (1984)

379 pages (broché) – 20 € / 352 pages (poche) – 8,90 € / Numérique : 7,99 €

Dead Zone a été adapté au cinéma en 1983 par David Cronenberg et en série télévisée en 2002.

Faut croire que je suis sous influence « kingienne », car il réussit toujours à me charmer avec des histoires qui, de prime abord, sont assez simples. Mais il y a toujours cette petite touche qui vient me chercher et me fait apprécier ces lectures. Ici, c’est très certainement John Smith, « héros » malgré lui qui est attachant au cube, victime d’un accident terrible, héritier d’un don dont il se serait volontiers passé, le destin lui refusant un amour dont on devine qu’il aurait été grandiose, et qui, malgré tout, reste positif sans jamais tomber cependant dans la naïveté. C’est relativement un vieux King (1979), mais déjà les personnages forts y sont, je pense surtout à Herb, le père de Johnny, un ton particulier qui anime et illumine l’ensemble (ici la confiance démontrée par le shérif qui a recours au médium et le riche qui l’engage malgré ses « mésaventures passées »). Et pour qui s’intéresse à l’œuvre du grand maître (j’utilise la formule mais, honnêtement, elle me paraît un tantinet charriée), il est intéressant de voir comment il traite ici d’un thème qu’il reprendra 32 ans plus tard dans 22/11/63. Somme toute une lecture fort agréable qui confirme encore une fois le talent particulier mais indéniable de ce fameux conteur.

Note : 8 sur 10.

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