Critique : « Docteur Sleep », de Stephen King

Quatrième de couverture : Danny Torrance, le petit garçon, qui, dans Shining, sortait indemne de l’incendie de l’Overlook Palace, est devenu un adulte. Alcoolique et paumé comme l’était son père, il est maintenant aide-soignant dans un hospice où, grâce aux pouvoirs surnaturels qu’il n’a pas perdus, il apaise la souffrance des mourants. On le surnomme Docteur Sleep. Lorsqu’il rencontre Abra, une fillette de 12 ans pourchassée par un étrange groupe de voyageurs, Danny va retomber dans l’horreur. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal…

Stephen Edwin King est un écrivain né à Portland dans le Maine.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il étudie la littérature à l’Université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.

Il a publié Carrie, son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l’horreur mais a également écrit des livres relevant d’autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent Shining (1977), Misery (1987), Christine (1984), Ça (1988) ou encore La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle Le Cinquième Quart (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d’écriture…

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle La Tour sombre.

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l’association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de « grand master ». Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker. Il publie en 2009 Dôme.

Ses derniers romans sont 22/11/63 (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), Joyland (2013), l’histoire d’un tueur en série sévissant dans les parcs d’attractions, et Docteur Sleep (2013), la suite tant attendue de Shining, les livres de la trilogie Bill Hodges dont Mr Mercedes (2014) et ses suites Carnets noirs (2015) et Fin de ronde (2016), font partie, ainsi que L’Outsider (2019).

En 2017, il a publié Sleeping Beauties, livre écrit à 4 mains avec son fils Owen.

Stephen King vit avec sa femme, l’écrivain Tabitha King (1949), qu’il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.

Site officiel : http://stephenking.com/

Détails techniques :

Fantastique / Terreur / Thriller

Editeur : Scribner (anglais, 2013) / Albin Michel (2013) / Livre de Poche (2015)

592 pages (broché) – 25 € / 768 pages (poche) – 9,40 € / Numérique : 9,49 €

A obtenu le Prix Bram Stoker, Roman, 2014.

Dans la note de l’auteur, King dit qu’il a vraiment pris son pied à écrire ce livre et, selon moi, ça parait ! Il prend son temps, sans aucune longueur toutefois, à bien développer ses personnages; on a l’impression de très bien les connaître à la fin. Je ne veux pas insister sur l’histoire de peur de « vendre des punchs » sinon dire qu’elle a du rythme, soutient l’intérêt et se termine de façon mémorable. Je comprends mal cependant que ce livre soit classé « horreur »; il me semble bien plus dans la catégorie thriller fantastique.
Ce que j’ai particulièrement aimé aussi, c’est que les bons ne sont pas présentés comme des victimes : ils peuvent se révéler aussi tordus et vicieux que les méchants. Me semble que c’est rare et ça fait du bien ! En arrière-plan, toute la question de l’alcoolisme est bien abordée et donne une dimension supplémentaire au récit. Bref, dans ce genre, j’ai super apprécié !

Ma note :

Note : 8 sur 10.

Une critique d’Errant publiée le 22 septembre 2015 sur Babelio  à cette adresse.