Critique : « Ça », de Stephen King

Quatrième de couverture : Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : Ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes.

Stephen Edwin King est un écrivain né à Portland dans le Maine.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il étudie la littérature à l’Université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.

Il a publié Carrie, son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l’horreur mais a également écrit des livres relevant d’autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent Shining (1977), Misery (1987), Christine (1984), Ça (1988) ou encore La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle Le Cinquième Quart (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d’écriture…

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle La Tour sombre.

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l’association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de « grand master ». Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker. Il publie en 2009 Dôme.

Ses derniers romans sont 22/11/63 (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), Joyland (2013), l’histoire d’un tueur en série sévissant dans les parcs d’attractions, et Docteur Sleep (2013), la suite tant attendue de Shining, les livres de la trilogie Bill Hodges dont Mr Mercedes (2014) et ses suites Carnets noirs (2015) et Fin de ronde (2016), font partie, ainsi que L’Outsider (2019).

En 2017, il a publié Sleeping Beauties, livre écrit à 4 mains avec son fils Owen .

Stephen King vit avec sa femme, l’écrivain Tabitha King (1949), qu’il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.

Site officiel : http://stephenking.com/

Détails techniques :

Fantastique / Terreur

Editeur : Viking Penguin Inc. (anglais, 1986) / Albin Michel (1988) / J’ai Lu (1992) / Livre de Poche (2002)

T1 : 627 pages (broché) – 24 € / 799 pages (poche) – 9,90 € / Numérique : 8,99 €

T2 : 501 pages (broché) – 23 € / 638 pages (poche) – 8,90 € / Numérique : 8,99 €

Le roman a remporté le prix British Fantasy en 1987 et a été nommé au prix Locus du meilleur roman de fantasy (terminant à la troisième place) et au prix World Fantasy la même année.

King nous livre ici une oeuvre magistrale où son imagination sans borne et ses incroyables talents de conteurs sont mis au service d’un récit mémorable. J’ai particulièrement aimé la structure du livre qui, en nous ballottant dans le temps, non seulement construit une tension exponentielle, mais nous permet aussi de bien appréhender les personnages adultes tellement nous les avons accompagnés dans leur enfance. Le rythme est envoûtant pour finir dans un crescendo aux couleurs d’apothéose. Côté horreur par contre, j’ai été moins touché, les épisodes où Beverly se fait malmener m’ont été plus insupportables que le dégoulinage multiforme de Ça. Mais c’est un bien petit bémol par rapport au plaisir que j’ai eu avec cette « bande de ratés »…

Ma note :

Note : 8 sur 10.

Une critique d’Errant publiée le 23 septembre 2015 sur Babelio  à cette adresse.

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