Critique : « Christine », de Stephen King

Quatrième de couverture : Elle est née mauvaise.

Tout simplement.

Quelque part dans l’enfer d’une chaîne de montage.

Christine, une Plymouth Fury 1958 est possédée par le diable.

Son jeune acquéreur, Arnie, est totalement sous son emprise.

Son ancien propriétaire n’est plus en vie pour le mettre en garde !

Et maintenant, elle fonce tout droit sur la seule rivale en travers de sa route : la petite amie d’Arnie, Leigh.

L’autre femme…

Stephen Edwin King est un écrivain né à Portland dans le Maine.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il étudie la littérature à l’Université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.

Il a publié Carrie, son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l’horreur mais a également écrit des livres relevant d’autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent Shining (1977), Misery (1987), Christine (1984), Ça (1988) ou encore La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle Le Cinquième Quart (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d’écriture…

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle La Tour sombre.

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l’association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de « grand master ». Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker. Il publie en 2009 Dôme.

Ses derniers romans sont 22/11/63 (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), Joyland (2013), l’histoire d’un tueur en série sévissant dans les parcs d’attractions, et Docteur Sleep (2013), la suite tant attendue de Shining, les livres de la trilogie Bill Hodges dont Mr Mercedes (2014) et ses suites Carnets noirs (2015) et Fin de ronde (2016), font partie, ainsi que L’Outsider (2019).

En 2017, il a publié Sleeping Beauties, livre écrit à 4 mains avec son fils Owen .

Stephen King vit avec sa femme, l’écrivain Tabitha King (1949), qu’il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.

Site officiel : http://stephenking.com/

Détails techniques :

Fantastique / Terreur

Editeur : Viking (anglais, 1983) / Albin Michel (1984) / J’ai Lu (1985) / Livre de Poche (2001)

360 pages (broché) / 411 pages (poche)

Broché : 21,90 € / Poche : 7,90 € / Numérique : 7,49 €

Christine a été nommé au prix Locus du meilleur roman de fantasy 1984, terminant à la sixième place.

Comme à l’habitude, je me suis laissé happer par l’écriture vivante de King et son histoire solidement construite. Je n’ai pas trouvé ce roman particulièrement « horrifiant », surtout comparé à Shining ou à Ça, mais cela ne m’a gâché mon plaisir d’aucune façon. D’abord, cette auto démoniaque est en soi captivante, surtout lorsqu’on considère son passé et son conducteur fantomatique. Toute l’histoire d’Arnie, depuis son adolescence de boutonneux timoré jusqu’à sa possession par une entité malveillante, est aussi une progression habilement contée. Et, en y repensant, toute la dynamique des personnages entourant Arnie, autant sa famille que Dennis et Leigh mais aussi leurs parents et son patron au garage, évolue au fil des événements et constitue également en elle-même un centre d’intérêt. Et les méchants du roman sont crapuleux à souhait ! En somme, tous les ingrédients y sont pour en faire une lecture fort agréable même si, à travers toute l’œuvre de King, ce ne sera sans doute pas un livre qui se démarquera particulièrement.

Ma note :

Note : 8 sur 10.

Une critique d’Errant publiée le 4 mai 2016 sur Babelio  à cette adresse.

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